Tous les véhicules répondant à la norme EODB ou ODB-II dispose d'une prise de connexion à l'intérieur de l'habitacle. Avant cette norme celle ci se trouvait généralement sous le capot.
Il suffit donc de connecter un appareil capable d'interpréter ces données (scanner) ou bien d'utiliser un ordinateur avec un boîtier capable de transcoder les signaux dans un protocole acceptable par celui-ci (RS232 sur port série ou USB)
La partie la plus intéressante pour diagnostiquer l'origine d'une panne est la lecture du code d'erreur mémorisé.
La nomenclature des codes d'erreur DTC (Diagnostic Trouble Code) obéissent à une structure standardisée. Tous les codes ont une lettre suivie par 4 chiffres (par exemple P0123).
P0123
La première lettre détermine la provenance "générale" du défaut.
P0123
Le premier chiffre indique s'il s'agit d'un défaut normalisé (SAE ou ISO) ou d'un défaut particulier au constructeur. La norme ODB2 impose aux constructeurs une liste de défauts précis (aussi appelés génériques), qui doivent impérativement être programmé dans le calculateur. Cependant la directive ODB2 n'est pas restrictive dans le sens où le constructeur est autorisé à ajouter des codes supplémentaires afin de faciliter la recherche de panne.
P0123
Le deuxième chiffre défini un sous-groupement relatif au défaut du groupe motopropulseur (Code P)
P0123
Les deux autres chiffres peuvent prendre une valeur comprise entre 00 et 99 et n'ont pas de signification particulière.